Créabulles, Expositions, Dédicaces, Rencontres.

Chroniques

Quelques-unes des BD qui nous ont le plus marqués.
N’y voyez aucun a priori, aucune prise de tête, aucune volonté de gonfler nos egos mais tout simplement l’envie de vous faire partager nos impressions de lecture. 

  • Ordures

    OrduresOrdures

    Tome 1/2 

    Dessinateur: Olivier Cinna 

    Scénariste: Stéphane Piatzszek

    Edition Futuropolis

    Dépot légal: Février 2014.

    Alex, qui a récemment perdu son père, travaille avec Moudy au centre de tri des ordures ménagères. Moudy vit dans un foyer pour Africains qu’il prévoit de quitter car l’un de ses co-locataires l'a aperçu traînant dans le quartier homo, ce qui est plutôt mal vu. Quant à Samir, il survit en vendant des cigarettes. Un soir, Alex et Moudy décident d'aller à Paname chercher de la beuh. Alors qu’ils tendent les 100 euros au dealer, Samir s’empare de l’argent sous leur nez et s’enfuit en courant. Poursuivi par Alex et Moudy, il n'ira pas bien loin car il se prend un poteau en plein visage, s’écroule par terre et reçoit une dérouillée de leur part. C'est alors que surgissent des flics, en réalité des ripoux qui s'emparent à leur tour de l'argent. Furieux et impuissants, Alex et Moudy se rapprochent de Samir, bien décidés à l’obliger à leur rembourser l'argent perdu même s’il est grillé par d’autres vendeurs à Barbès. Mais les événements vont vite tourner au vinaigre pour ce nouveau trio et l’argent passera finalement au second plan.

    Ordures


    Mon avis:

    Une description très réaliste de jeunes de la rue, poussés pour survivre à faire l'impensable avec toutes les conséquences que cela implique pour eux. Même si la débrouille les range dans une catégorie autre que celle des crapules, le lien entre les deux s’avère très mince, voire inexistant. Comment démontrer sa bonne foi ? Le thème est traité de manière intelligente et efficace. Il en ressort une belle leçon d'amitié et de solidarité. Les dessins en noir et blanc de Cinna collent parfaitement à l'histoire, marqués par un trait juste, précis et sans superflu. Le duo Stéphane Piatzszek – Olivier Cinna fonctionne bien et avait déjà fait ses preuves dans la "Fête des morts". Inutile de vous dire que j'attends la suite avec impatience pour découvrir l’issue de ce récit captivant. 

    (S.D.J.)

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  • La Mondaine par Lafebre et Zidrou.

    MondaineLa Mondaine
    Tome 1/2
    Dessin et couleurs: Jordi Lafebre
    Scénariste: Zidrou
    Edition Dargaud
    Dépot légal: Janvier 2014.

    Avril 1944, réfugié dans un abri pour se protéger des bombardements, Aimé Louzeau ne peut s'empêcher de se rappeler son arrivée en 1937 à la Mondaine du Quai des Orfèvres, sous les ordres de l'inspecteur principal Séverin, après qu'il ait quitté sans regret la Criminelle. Ce n'est pas vraiment le travail auquel il rêvait étant enfant car il se voyait plutôt devenir chef indien. Malgré tout, il va prendre son travail à cœur, un travail aux facettes multiples et souvent difficiles, et s’intégrer rapidement au groupe. C’est là qu’il passe sans concession d’un exhibitionniste rôdant près d’une école, au flagrant délit de relations sexuelles dans un lieu public ou à la prostitution dans la haute société. Il ne peut se voiler la face, l'homme et la chair étant ce qu'ils sont, il va de soi que de temps en temps la police participe ou se laisse un peu aller. Mais c'est d'abord le spectacle d’une jeune fille avec une panthère noire au cabaret Zoothrope qui va surtout le marquer. 

    Mondaine

    Mon avis:

    Zidrou nous sert une belle histoire intimiste dans le milieu parisien de la Mondaine. Avec beaucoup de délicatesse, il nous dévoile les faiblesses d'une police incapable d'enrayer l’engrenage bien rôdé du sexe lorsqu'il n'est pas mêlé à l'argent, toujours présent quels que soient le milieu, le niveau de vie ou l’appartenance religieuse. Le récit se révèle très vite attachant, laissant transparaître les émotions là où on ne les attend pas toujours. Les dessins de Lafebre, plus sombres que dans son précédent opus, Lydie, nous font vivre l'histoire avec justesse et beaucoup de tact, sans en faire des tonnes. Un premier tome très réussi pour ce dyptique, à conseiller sans modération. (S.D.J.)


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  • Sibéria 56 par Christophe Bec et Alexis Sentenac chez Glénat.

    Siberia 56Sibéria 56.
    Tome 1 La 13è Mission
    Scénario: Christophe Bec.
    Dessin et couleurs: Alexis Sentenac.
    Edition: Glénat.
    Dépot légal: Janvier 2014.

    Histoire:
    Située à 80 millions d'années lumières de la terre, voici la grande nébuleuse d'Astronod. Pour cette 13e mission à destination de Siberia 56, la cinquante sixième planète de pré-colonisation terrienne, l'équipage du vaisseau est constitué de cinq colons qui émergent difficilement de leur sommeil cryogénique. Le réveil est d'autant plus dur que l’atterrissage se fait en catastrophe car deux des moteurs, pourtant prévus pour résister au froid, ont gelé. La planète porte bien son nom: les températures peuvent descendre jusqu’à -200° aux pôles et afficher à peine -20° sur la ceinture tropicale, sans oublier le vent qui lui peut atteindre les 300 km/h! Hostile en raison de son climat, la planète l’est également par ses prédateurs variés et divers et de toutes tailles. Après le crash, l’équipage se voit donc contraint de rejoindre à pied la base située à 250 km du point d’impact. Durée prévue de l’expédition: 16 jours. Munis de scaphandres d’une grande autonomie grâce à un procédé révolutionnaire, cela ne leur aurait posé aucun problème s’ils n’avaient découvert sur leur route une cavité circulaire gigantesque non identifiée, avec des parois abruptes et lisses, qu’ils vont devoir contourner. Cette découverte aurait pu faire passer au second plan les dangers rencontrés jusque là mais le pire est à venir avec l’attaque d'une créature sans doute énorme mais surtout invisible.

    Siberia 56 planche

    Mon avis:

    Christophe Bec (Bunker, Carthago Adventures, Death Mountain, Lancaster, Prométhée, Sanctuaire, etc.) n'en est pas à son coup d'essai dans ce genre d'univers et pourtant il parvient encore à nous surprendre avec cette aventure glaciale au cours de laquelle la survie de l'espèce humaine semble une fois de plus compromise. Il devrait déposer un brevet pour ses scaphandres novateurs qui recyclent les excréments de leurs occupants pour produire énergie et oxygène. Bien trouvé. Le récit est magnifiquement illustré par les dessins d'Alexis Sentenac (La Geste des Chevaliers dragons, Les Hydres d'Arès, Le Syndrome de Hyde, etc.), qui transcrit fidèlement sous forme graphique le vide spatial et la froideur et la rigueur d’un monde inconnu et hostile, ce qui ne doit pas être chose facile. Un duo qui fonctionne à coup sûr !

    (S.D.J.)

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  • L'histoire de l'ours par Stefano Ricci.

    Histoire

    L'histoire de l'ours
    Scénariste: Stefano Ricci
    Dessinateur: Stefano Ricci
    Edition: Futuropolis;  Dépot légal Janvier 2014

    Le premier ours réintroduit en Allemagne depuis sa disparition il y a près de 170 ans vient d'être blessé par un tir de fusil depuis une distance de 150 mètres. Heureusement, l'ours Bruno n’est que blessé et va finalement s’en tirer grâce aux efforts d’Anke aidé par un sanglier et Manfred. Tel est le début du périple de nos deux collègues, Stefano le lapin et Renzo l'ambulancier, fait de longues promenades entre l'Allemagne et l'Italie et de rencontres avec la faune locale et les habitants, qui sont autant de prétextes pour évoquer les souvenirs de chacun: Stefano, hanté par le souvenir de ce sergent aperçu chez son voisin, n'ose plus faire demi-tour, terrorisé à la simple idée de le revoir; le père du tireur penche plutôt vers le facisme; Manfred avoue sa nostalgie de la chute du mur de Berlin et depuis près de vingt ans consacre sa vie aux sangliers; Renzo, mécanicien dans l'aviation italienne pendant la seconde guerre mondiale, est devenu brancardier tout en restant passionné de mécanique et de réparation de machines au point de ne plus pouvoir s'en passer. Sont aussi évoqués de très beaux souvenirs de ce château dont seul le magnifique  jardin a survécu et, non loin de là, de ces vastes prairies où venaient s'ébattre les cerfs avant que la tempête de neige ne les recouvre d'un épais manteau blanc.

    Histoire

    Mon avis :

    Voici un album déconcertant de prime abord écrit et illustré par Stefano Ricci. On a l'impression d'une lecture à deux niveaux : l’une en off et  l’autre matérialisée par du texte au-dessus ou en dessous des illustrations sombres mais captivantes. Un effet bizarre et surprenant donc, mais le plus étonnant, c'est qu'on arrive très bien à suivre le déroulement de ces deux lectures parallèles. S’il faut s'accrocher au début pour suivre le(s) récit(s), dès qu'on est lancé on ne peut plus s'arrêter.

    Faisant le grand écart avec la BD dite « traditionnelle », j'ai davantage eu l'impression d’une histoire intimiste illustrée par de multiples tableaux, certes passionnante mais tout à fait dépaysante – un trip subliminal diraient certains – mêlant humains et animaux. 

    (S.D.J.)

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  • Elfes Tome 5 par Ma Yi et Hadrien.

    Elfes

    Elfes 5
    Scénario, Marc Hadrien
    Dessin Ma Yi
    Couleurs: Digikore studios
    Edition: Soleil
    Dépot légal: Janvier 2014.

    Tout commence avec la naissance de Gaw'Er alors que les Elfes Bleus sont partis pêcher les Slargrens en pleine mer. L’accouchement n’a pas été sans douleur pour sa mère mais Gaw’Er est bien né Elfe Bleu. Pour cette race d’elfes, la mer et le milieu aquatique n'ont pas de secret. Tout semblerait donc tracé pour notre jeune Gaw'Er s'il n'avait ces crises de rage de plus en plus fréquentes et d’une ampleur chaque fois plus inquiétante. C'est à Port Vogue, haut lieu d’échanges où convergent tous les marchands et commerçants de la région, que son destin va changer. Un Elfe Noir prénommé Hurn'Yn le remarque et annonce à ses parents qu'ils vont devoir se séparer de lui car son ADN contient les gènes de la malédiction. Ils doivent le laisser rejoindre les siens dans la forteresse des Elfes Noirs où, intégré à l’École-Citadelle de Slurce, il va apprendre à devenir un tueur implacable sous le nom de Gaw’yn. Mais la nuit, Gaw'Yn entend de terribles hurlements annonciateurs d’un secret tout aussi terrible bien dissimulé dans la forteresse.

    Elfes

    Mon avis: Voici le cinquième tome de cette série haute en couleurs et en rebondissements où chaque volume développe sa propre histoire en nous proposant cinq races d’Elfes (Bleus, Blancs, Verts, Rouges ou Gris) d'un même monde. On ne peut s'empêcher d'imaginer ce qui pourrait se passer si ces cinq races venaient à se rencontrer pour s'affronter ou s’allier. Le pari de recourir à différents scénaristes et dessinateurs est réussi. Le récit a su rester d’un très haut niveau et n’a rien perdu de sa superbe alors que le thème des Elfes a déjà été maintes fois utilisé dans le monde de la BD. Avec ce cinquième tome pas de mauvaise surprise: tout est réussi grâce au duo Marc Hadrien et Ma Yi au scénario et au dessin, permettant aux amateurs du genre d’y trouver leur compte et plus encore. (S.D.J.)


     

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  • Crotales

    CrotalesCrotales. 
    Tome 1/2. 
    Scénario: Gihef. 
    Dessin et couleurs: Renaud. 
    Edition: Dupuis. 
    Dépot légal: Janvier 2014.

    Histoire:
    Addict au jeu, Owen est marié à Elianor. Celle-ci s'accommode fort bien d’une situation qui lui permet de voir régulièrement son amant. Jusqu'à cette nuit tragique où l’ayant quitté, elle tombe sur Agrippa et son père Soldier Sun, tous deux tueurs à gage, en train de dissimuler le cadavre d'un camionneur qu'Agrippa n'a pu s'empêcher de draguer et tuer au grand dam de son père. Aussitôt repérée, Elianor se prend un couteau dans le ventre devant les yeux de son fils qui aurait tout vu depuis sa chambre. Il suffisait à nos deux tueurs de simplement remplir leurs contrats en éliminant les personnes ayant côtoyé de près ou de loin Jessica Blandy ou fait partie de son univers. Son père lui avait même conseillé de ne commettre aucun écart pour passer entre les mailles du filet et jusqu’à présent ils n’avaient rencontré aucun obstacle sur leur route. Mais les excès d’Agrippa et son irrésistible besoin de tuer vont tout bouleverser. Jessica Blandy a beau prévenir toutes les personnes qu'elle connaît, elle n'arrive pas à empêcher ces meurtres. C’est en rentrant chez lui qu’Owen apprend la nouvelle pour sa femme par la police devant chez lui. Désormais, il va tout faire pour retrouver lui-même les assassins et leur faire payer leur crime.

    Crotales

    Mon avis:

    Un spin-off de la série Jessica Blandy plutôt surprenant, surtout lorsque l’on sait que Jean Dufaux travaillait sur la série. Au scénario, Gihef (Les enchaînés, Haute sécurité, Liverfool, etc.) nous offre un album plus terre à terre, avec moins de fantastique mais toujours violent et sexuellement pervers, bref un album qui s’inscrit dans la droite ligne de la série-mère et qui se situe dans l’Amérique profonde où nos deux citadins/tueurs ne perdent pas leurs vieilles habitudes. Les dessins en couleurs directes de Renaud (Brelan de dames, Jessica Blandy, La route Jessica, Vénus H, etc.) sont toujours aussi réussis, notamment les personnages féminins, femmes dénudées ou en tenue légère, et c'est tant mieux. Nouveau scénario pour Gihef plutôt réussi qui n’a rien à envier à sa grande sœur "La route de Jessica", Crotales 1 est sorti en janvier 2014, est prévu en deux tomes et à l'heure où j'écris ces lignes, le tome 2 ne va pas tarder à sortir ainsi qu'un autre album prévu chez Sandawe: D'encre et de sang. Gihef avec Alcante au scénario sorte ce mois de mars, Complot - la BD avec Luc Brahy au dessin et Delphine Rieu aux couleurs. Bien productif cette année !!! (S.D.J.)

  • Vois comme ton ombre s'allonge

    VoisScénario: Gipi
    Dessin: Gipi
    Couleurs: Gipi
    Edition: Futuropolis
    Dépot légal: Janvier 2014

    Résumé:

    Victime d’un malaise à la plage, Silvano Landi est admis dans une clinique spécialisée pour cause de schyzophrénie et désormais dessine sans cesse, de manière répétitive et obsessionnelle, un arbre mort et une station-service. Seule une guérison partielle ou totale lui permettrait de quitter la clinique. Triste destin pour cet écrivain si doué pour raconter des histoires! Tout remonte à ce jour où sa femme est partie de la station-service avec sa  fille. Depuis, il est totalement perturbé et ne fait plus que dessiner cent fois la même chose. Il serait incapable de survivre seul dehors. Lentement, grâce aux soins prodigués et à une reprise progressive de contrôle de son cerveau, des souvenirs vont peu à peu resurgir du passé entre deux séries de dessins: souvenirs de sa vie d’avant, d'une guerre qui n’est peut-être pas la sienne, de son père, de sa femme et de sa fille qui lui semble si lointaine. Ces dessins obsessionnels seraient dus au traumatisme qu’il a subi, également à l’origine de son malaise mais aussi de son internement qui semble à présent s'éterniser. Mais ce temps qui s’écoule lui sera indispensable pour reprendre une vie un tant soit peu normale car la guérison sera peut-être au bout du tunnel …

    Vois


    Mon avis:

    Lors de la prise en mains, l’album semble étrange voire décousu du fait de dessins et d'illustrations complètement opposés, mais finalement on accroche très vite. On a l'impression de suivre l’histoire à travers un miroir brisé en plusieurs morceaux ce qui l'a conduit à se réveiller un jour interné dans une clinique psychiatrique. En fait, chaque graphisme étant affecté à une partie de la vie de Silvano Landi, le lecteur peut aisément reconstituer l'ensemble de cette vie brisée façon puzzle. Derrière un graphisme hétéroclite, Gipi comme à l’accoutumée joue avec les moindres détails pour réunir ce qui semble perdu afin de nous offrir une histoire attachante, émouvante et tellement humaine. Du Gipi pur et dur comme on l'aime. Il est conseillé de ne pas s’arrêter au premier coup d'oeil qui pourrait, si on ne connaît pas l'auteur, être déconcertant. A lire sans modération.

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  • Daredevil "End of Days" 1 et 2.

    Dd

    Daredevil - End of days 1 et 2/2
    Scénario: David Mack, BM Bendis
    Dessin: Maleev, Sienkiewicz et Klaus
    Couleurs: Maleev, Sienkiewicz, Mack et Hollingsworth
    Edition Panini comics
    Dépot légal: décembre 2014.

    L'impensable est arrivé ! Sous les yeux effarés des habitants d'Hells Kitchen et devant les caméras du quartier, une scène d’une violence inouïe vient de se produire : Bullseye a tué Daredevil.  Au Daily Buggle, J.J. Jameson charge Ben Ullrich, journaliste d'investigation au sein de la rédaction, d’écrire un article sur la vie de l’avocat Matt Murdock dont l’identité secrète a été révélée il y a cinq ans, peu de temps avant qu'il décide de ne plus se montrer en public après avoir tué le caïd. Qu'est-ce qui a bien pu pousser DD à revenir et à mettre Bullseye dans une telle rage ? Et qui se cache derrière le nom de Mapone murmuré par DD à l'oreille d’un voisin qui l'a soutenu jusqu'au dernier instant. Seul le Punisher paraît connaître la personne qui se cache derrière ce nom mais est bien décidé à ne rien lâcher. Ben Ullrich va donc mener son enquête autour de Murdock, alias DD, son entourage, ses amis Nelson, Peter Parker, etc.,  ses alliés super-héros, ses ex-petites amies Natasha Romanov, Typhoïde Mary, Milla, etc., mais aussi ses nombreux ennemis comme Le Hibou, Le Gladiateur ou encore l'Homme Pourpre. Ben Ullrich doit tout à l'Homme sans peur puisqu’il lui doit d’abord et surtout la vie, alors qu'Elektra voulait le tuer, ainsi que celle de son fils. En fin de compte, cet article ne s’annonce pas comme une mince affaire pour lui !



    Dd

     

    Mon avis:

    une très bonne histoire en deux tomes située dans un avenir indéterminé par rapport à la continuité "actuelle" observée chez Marvel. Bendi et Mack ont gagné leur pari pourtant difficile à rendre crédible, même si la fin m'a un peu déçu au vu de l'enquête qui en découle, mais la trame est intense et prenante de bout en bout. L’arrivée de Ben Ullrich en charge de l’enquête est une très bonne idée pour remettre à plat une partie de l'univers difficile dans lequel évolue Daredevil et ce en l’absence du héros. Les dessins de David Mack, Bill Sienkiewicz, Klaus Janson et Alex Maleev servent parfaitement le drame intense qui se joue sous nos yeux, agrémenté de plusieurs belles scènes, parfois même assez violentes, de combat ou de désarroi illustrant bien l'atmosphère générale de l’histoire. Un très bon moment de lecture. (S.D.J)


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