ADELIN & IRINA t4
- Par asbl-creabulles
- Le 14/07/2025
Tome 4 - La cité ardente
Scénario : Nicolas VAN DE WALLE
Dessin : Nicolas VAN DE WALLE
Couleurs : Nicolas VAN DE WALLE
Dépot légal : Janvier 2025
Editeur : Editons Du Tiroir
Format normal
ISBN : 9782931251164
Nombre de pages : 48
S'il y a bien une personne heureuse d’avoir récupéré l'épée de la Domination forgée par le Mage Magul à la suite d’un pacte démoniaque, c'est bien Belinda, l’assistante de Cirro le démoniste. Plus rien ne peut l'arrêter à présent car tout lui est à portée de main. En imposant sa volonté à tous ceux qu’elle croise elle s’est rapidement constitué un immense empire et représente une menace à la paix. Le sorcier Derr Leth, l’exécuteur testamentaire de Magul, vient donc solliciter l’aide de la princesse Irina car en tenant l’épée de la Domination elle s’est immunisée contre son pouvoir. Elle seule pourra donc empêcher Belinda de conquérir le monde entier y compris son royaume d’amazones. Il est donc temps pour Irina et Adelin de trouver de l’aide auprès des rares êtres vivants qui ne sont pas encore tombés sous l'effet de domination de l'épée.
Mon avis : Un vent de folie parcourt ce dernier tome. Le lecteur y retrouve le ton trash, provocateur, frôlant parfois le sadomasochisme de la série. Il vit cet univers fantasy ultra-féministe faisant preuve d’un humour décalé avec parfois une certaine stupeur tant les combats font rage et sont sans pitié.
Nicolas Van De Walle s’y donne à fond. Il nous a habitué à faire preuve d’une imagination fertile. Je dirais qu’elle est même prolifique, débordante, exubérante ! En tout cas son récit est vif et coloré. Et s'il y a un rôle masculin à retenir dans l'histoire c'est uniquement celui de l'auteur au point de se demander s'il n'est pas lui aussi tombé sous l'emprise de l'épée de la Domination ou de Belinda. Mais peut-être que trop de personnages empêche toutefois le lecteur de s’attacher aux principaux acteurs de l’histoire.
Côté dessin, Van De Walle tranche les têtes, transperce les armures, nous régale de filles qui sont de vraies harpies combattantes, le tout dans des décors moyenâgeux où se côtoient et se mélangent dragons et monstres en tous genres et filles musclées aux biceps saillants et cuisses en béton parfois, voire souvent, en bikini girly pour le plus grand bonheur des amateurs du genre. Heureusement, les couleurs donnent du relief à des pages très largement fournies en personnages, décors et innombrables détails.
Un récit mené sur un rythme énergique soutenu, sans aucun temps mort, et agrémenté de blagues cocasses où l’auteur multiplient les références explicites… ou pas à l’Histoire.
SDJuan