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BD COMIC STRIP 2022

Regard sur la Fête de la BD 2022Bd comic strip

Nouveau nom et nouveau lieu pour cette grande manifestation : BD Comic Strip Festival à la Gare maritime de Tour & Taxis. L’ancienne gare de marchandises a fait l’objet d’importants travaux de rénovation respectueux de son architecture ces dernières années et propose désormais une très grande surface pour divers événements. Le lieu accueille aussi de très nombreux espaces de bureaux et/ou commerciaux.
Marsu annoncant son expo au cbbd
Comme beaucoup d’événements populaires, le grand rendez-vous bruxellois autour de la bande dessinée avait été reporté et/ou annulé pour cause de Covid en 2020 et 2021. L’année 2022 marque donc le grand retour du Festival de la BD de Bruxelles (du 9 au 11 septembre).
N’échappant pas à la règle des grandes manifestations, il y a de nombreuses façons d’appréhender cette fête de la BD même si elle cible d’abord et surtout les passionnés de bande dessinée.File d attente pour les creneaux horaires suivantsSéance de dédicacesUn grand nombre pour ne pas dire une majorité de "fidèles" viennent à la rencontre des auteurs pour obtenir une dédicace. D’autres préfèrent assister à des conférences et/ou master classes voire des ateliers. D’autres encore prennent le temps de découvrir et d’apprécier les diverses expositions proposées. NarutoD’autres viennent en famille pour se régaler des nombreuses animations ciblées "jeunesse". D’autres encore chinent auprès des libraires, marchands et vendeurs d’occasion pour y dénicher la pièce manquante ou rare mais aussi des jouets ou autres objets de collection ou para-BD. D’autres enfin viennent simplement s’y promener … d’autant que l’entrée est gratuite.  Chateau des etoilesAu fil des conversations, beaucoup regrettent l’ancien site du Parc royal plus "central" et facile d’accès. Il est vrai que Tour & Taxis semble éloigné des grands pôles bruxellois mais le site est encore appelé à se développer. La signalétique de la Fête de la BD, pardon du BD Comic Strip Festival, était peu présente dans les environs pour indiquer le lieu précis de l’événement. Les transports en commun sont moins développés à distance raisonnable. Cela devrait s’améliorer aussi.One pieceEn tout cas, le lieu même du festival est une grande halle spatieuse, agréable et lumineuse et à l’abri des éventuelles intempéries. On trouve facilement à s’y asseoir pour se relaxer quelques instants et l’espace restauration (food market) est plutôt agréable, même s’il est parfois très, voire trop, fréquenté, avec une carte assez variée. À quelques pas, un autre bâtiment (shed 1) nommé "pavillon international" réunit la plupart des libraires et vendeurs de BD d’occasion et de collection et d’objets para BD, quelques éditeurs comme BDMust, Éditions du Tiroir, Inukshuk Éditions, la plupart des expositions et des auteurs/autrices majoritairement jeunes de BD dite alternative et/ou de fanzines.Editions du tiroirPhilippe zytka au rendez vous et sa belle maison d edition inukshuk 1On peut parler de succès pour ce retour tant attendu par les fans, les maisons d’édition et, certainement, les auteurs longtemps privés de la présence physique de leurs lecteurs et lectrices. D’ailleurs, les (très) longues files d’attente pour obtenir une dédicace de son ou ses auteurs/autrices préféré(e)s en sont le meilleur témoignage.L'espaceCette année, Créabulles s’est davantage concentrée sur les conférences et souhaite vous faire partager quelques-uns de ces moments privilégiés. Dommage que très peu de monde s’y presse (contrairement aux séances de dédicace) car c’est une magnifique occasion de mieux connaître un auteur. Évidemment, il a fallu faire un choix car Créabulles a également consacré beaucoup de temps à mettre en contact des scénaristes et des dessinateurs et même des éditeurs ayant des projets à soumettre. Nous espérons que quelques-uns de ces projets ou rencontres aboutiront et donneront naissance à de nouvelles BD.

Dès le premier jour, nous avons vécu un grand moment d’intérêt lors de la rencontre avec Rubén Pellejero et Juan Diaz Canales sur le thème de CORTO, ANTIHÉROS DES COMPLOTS ÉSOTÉRIQUES ET DES MACHINATIONS POLITIQUES (modérateur Daniel Couvreur de la RTBF). 

CortoUn débat des plus instructifs non seulement sur cette nouvelle aventure de Corto mais sur son élaboration qui a exigé des auteurs un énorme travail de recherche documentaire sur les années 20. Cette période est riche en événements et le récit fait référence à des faits historiques, des personnages et/ou organisations ayant réellement existé comme Consul, ce groupe clandestin qui cherchait à renverser la République de Veimar ou la société hermétique et ésotérique Stella Matutina. Corto et ses auteursJuan Diaz Canales nous a expliqué son long et difficile cheminement pour incorporer tous ces éléments et événements dans son scénario. S’il s’agit d’une époque sombre du fait de la montée de l'extrême droite (cela ne concerne pas vraiment une organisation comme Consul dont les membres faisaient plutôt partie de la bonne société), elle était aussi très foisonnante culturellement parlant et c’est pourquoi il y fait allusion notamment par le biais du cinéma. Le récit entraîne Corto Maltese dans un univers bien sombre et noir comme dans un polar où il va sans trop y croire pourtant, porter sur lui la "carte" de l'aventurier, la carte que l'on recherche justement. L’album est véritablement un concentré d’efficacité et c’est un exploit. Pour sa part, le dessinateur Rubén Pellejero nous a raconté sa manière de travailler cet univers à partir de toute la documentation qu'il a rassemblée en plus de celle fournie par Juan Diaz Canales. Il a largement expliqué comment après s’être imprégné du style Pratt, il a construit ses planches, comment il a réalisé sa mise en page, comment il a travaillé ses noirs, son encrage, en choisissant de moins mettre l'accent sur les décors, la ville, mais plutôt sur la narration, les atmosphères, les tensions. C’est là que les couleurs ont joué un rôle très important, des couleurs qu'il a plusieurs fois imaginées et testées avant de les appliquer définitivement. (Voir notre chronique de l'album ici)

La journée du samedi s’est ouverte sur la conférence ayant donné l’occasion à Benjamin Abitan et Olivier Schwartz de nous fournir beaucoup d’informations sur la genèse du projet du dernier tome des aventures de Spirou et Fantasio intitulé LA MORT DE SPIROU dont on sait à présent qu’il s’agira d’un dyptique. La mort de spirou bannerUn débat animé par Jean-Marc Panis qui a amené les auteurs à nous en apprendre beaucoup notamment sur le modus operandi des deux scénaristes (Sophie Guerrive et Benjamin Abitan), leur collaboration avec le dessinateur, la modernité de cette nouvelle aventure où l’on retrouve la plupart des appareils connectés et qui aborde des sujets très actuels. Olivier Schwartz nous a expliqué comment il avait finalement résolu la demande de l’éditeur de célébrer dans l’album le 100e anniversaire des éditions Dupuis. C’était très habile de sa part car il n’imaginait pas réaliser tout un album sur cet événement. La mort de spirouLa réussite du projet tient aussi beaucoup au choix fait pour la couverture, d’abord le rapprochement avec le comics consacré à la mort de Superman et comme pour le super-héros, le costume de Spirou étant l’un des seuls reconnaissables entre tous dans la BD franco-belge il n’était pas utile de dessiner le personnage. La série est donc immédiatement reconnue et identifiée par les lecteurs. Les auteurs ont aussi évoqué la différence avec les one shots de la collection Spirou vu par … En fait, la série-mère est considérée comme "plus légère" et davantage ciblée jeunesse. Le but est d’attirer les jeunes vers le franco-belge face à la rude concurrence du manga. Clairement, il ne tient qu’à nous, lecteurs et lectrices, que cette série ait encore de beaux jours devant elle (le succès des séances de dédicaces est déjà un bon signe). Une ambiance très conviviale et sympathique avec deux auteurs particulièrement affables tout au long de l’entretien. (Voir notre chronique de l'album ici)

Autre conférence très dense et riche consacrée à l’HÉRITAGE DE JACQUES MARTIN, qui aurait eu 100 ans en 2021, ayant rassemblé autour d’Eddy Caekelberghs les scénaristes Roger Seiter et François Corteggiani et les dessinateurs Christophe Alvès, Marc Jailloux et Régric. La discussion a permis de se rendre compte de la richesse et de la complexité de l’univers Martin.
L'héritage de Jacques Martin On peut dire que le flambeau passe bien de mains en mains, surtout actuellement avec les deux scénaristes présents qui sur Lefranc par exemple se consultent avant d’entamer tout nouveau projet afin d’éviter les doublons ou ne pas emboîter maladroitement les aventures déjà racontées ou à venir. Equipe martin 1C’est ainsi que si l’un date ses aventures dans le temps en s’appuyant sur des faits historiques précis, l’autre préfère s’en tenir à des récits non datés. Equipe martin auteursIl est clair qu’en matière d’héritage et de cahier des charges, leurs avis diffèrent quelque peu: Respect de la manière de travailler et du matériel utilisé par Martin. Envie ou obligation de "parachuter" des personnages associés au héros dans les nouveaux récits comme Enak, Olrik pour s’en tenir au cahier des charges. Fidélité du trait dans la représentation des personnages. Désir de raconter de nouvelles aventures en poussant un peu les codes voire d’en faire un polar. Equipe martin photoEn tout cas, le grand point d’accord pour tous est que le héros et ses compagnons ne vieillissent pas et ne vieilliront jamais. A noter que chacun des intervenants a avoué avoir un album fétiche qui lui sert en quelque sorte de référence pour tout nouveau projet.

Le dimanche, autre événement consacré au célèbre scénariste Jean Dufaux intitulé DANS LES TÊTES DE JEAN DUFAUX (modérateur Olivier van Varenbergh). Jean dufaux face a faceQuand on connaît la production de Dufaux pour le genre BD, il nous a semblé évident d’assister à cette conférence. Après une énumération de ses travaux, qui l’a un peu effrayé (près de 250 à ce jour) bien que le modérateur l’ait largement abrégée, on a vraiment pu prendre conscience de son fabuleux parcours aux côtés de grands noms de l’illustration, auteurs et autrices confondues. Cela fait de longues années qu’il travaille avec des femmes. Il est un précurseur en la matière puisqu’il a toujours été une personne très ouverte et tolérante à ce sujet comme sur beaucoup d’autres qui font souvent encore débat aujourd’hui. Il a abordé tous les domaines en BD y compris le genre roman graphique avec notamment Dixie Road. Plusieurs séries sont à présent terminées mais il nous a raconté quelques bons souvenirs de collaboration durant la phase de production et même fait quelques petites révélations sur ses rapports avec certains dessinateurs. Si le travail a donné lieu à des discussions, cela s’est toujours fait dans un esprit de créativité et de respect mutuel et a toujours été utile et enrichissant, qu’il s’agisse du synopsis ou du découpage. Face a face avec jean dufaux 2Il nous a avoué avoir ressenti un immense besoin de spiritualité qui s’est traduit par l’écriture de trois récits consacrés à des hommes hors du commun illustrés par Martin Jamar, Vincent, un saint au temps des mousquetaires (2016), Foucault (2019) et en 2022 Mateo Ricci, un père jésuite italien. Jean Dufaux fourmille de projets mais ne souhaite plus entreprendre de longues séries à cycles comme Murena et Complainte des Landes perdues, qu’il compte bien sûr mener à leur terme. Sa motivation reste donc intacte mais pour des récits plus courts. Il reste en alerte pour de nouvelles créations afin de ne pas proposer des récits ayant déjà été couverts par d’autres auteurs auparavant. Il aime toujours autant découvrir de nouveaux talents côté illustration pour travailler sur ces nouveaux projets en s’efforçant de s’adapter à leur style. Face a face avec jean dufaux 1Ce sera bientôt le cas avec deux jeunes illustrateurs italiens comme cela s’est fait avec l’espagnol Jaime Calderón (Créabulles ayant en partie contribué à une prise de contacts lors de l’exposition Calderon organisée à Bruxelles en 2019) sur un projet de one shot fantastique inspiré de La Chute de la maison Usher, la célèbre nouvelle écrite par Edgar Allan Poe. Jean Dufaux nous a aussi fait part de son désir de refaire du polar et de revenir à l’écriture par le biais de romans. J’avais bien d’autres questions à lui poser mais le temps était écoulé. Une chose est sûre, ce fut un très agréable moment d’échanges.Quand on connaît la production de Dufaux pour le genre BD, il nous a semblé évident d’assister à cette conférence. Après une énumération de ses travaux, qui l’a un peu effrayé (près de 250 à ce jour) bien que le modérateur l’ait largement abrégée, on a vraiment pu prendre conscience de son fabuleux parcours aux côtés de grands noms de l’illustration, auteurs et autrices confondues.

Enfin, la conférence en présence de JORIS MERTENS s’est déroulée dans une ambiance de franche gaieté avec Olivier van Varenbergh comme modérateur. Nettoyage a sec 1L’auteur affichait une bonne humeur contagieuse. Il nous a raconté son parcours dans l’univers cinématographique puis sa découverte de la bande dessinée avec les satisfactions qu’elle procure mais aussi les difficultés qu’elle génère. S’il a pensé un temps publier son travail en format roman, il est heureux au final que l’éditeur français Rue de Sèvres l’ait poussé à les publier dans un grand format luxueux (en version flamande chez Oogachtend). Joris mertensSon premier album, Béatrice, a été pour lui une expérience très fructueuse et encourageante, même s’il a dû retravailler quelques planches y compris son héroïne qui ne lui plaisait pas dans ses premiers essais. "Elle était moche" nous a-t-il avoué en éclatant de rire. Il tenait à se prouver à lui-même qu’il était capable, venant du cinéma, de faire, refaire et refaire tant que le résultat n’était pas satisfaisant. Et dans la forme, c’est également le cinéma qui lui a inspiré cette manière de raconter principalement par l’image. Nettoyage à sec est son deuxième album. Il a cherché à y expérimenter la bande dessinée en tant que telle en ajoutant aux images, aux ambiances et à la narration muette, quelques textes et dialogues. Joris Mertens nous a fait découvrir quelques-unes de ses planches originales accompagnées d’explications sur sa manière de travailler jusqu’à la mise en couleurs sous ordinateur et au résultat final que nous connaissons. Joris mertens 2Sa manière de représenter les environnements urbains en mêlant des éléments de différentes villes réconcilie tous ses lecteurs puisque chacun pense y reconnaître sa propre ville, Anvers, Bruxelles ou Paris. C’est vraiment un auteur de talent. Bravo. Et merci à Rue de Sèvres et Reynold Leclerc pour cette très sympathique conférence. (Voir notre chronique de l'album ici)

Expos 1Au fil de nos déambulations, nous avons également pu découvrir quelques-unes des expositions présentées principalement dans le pavillon international (shed 1). Le choix des thèmes abordés étant très varié donnait l’occasion de voyager dans différents univers, différents pays ou continents et à différentes époques. 

GoldorakImmédiatement reconnaissable, l’exposition Goldorak permettait d’admirer une belle suite de planches couleurs, présentées à côté des versions crayonnées et encrées, montrant le processus d’élaboration réalisé par Brice Cossu, Alexis Sentenac et Yoann Guillo pour leur album paru en 2021 chez Kana sur un scénario de Denis Bajram et Xavier Dorison. Expo goldorak 4Dans le même genre, les fans et amateurs pouvaient également découvrir et admirer 22 reproductions de planches issues des deux premiers tomes de l'univers de Sakamoto Days par l’auteur de manga japonais Yûto Suzuki.Sakamoto

Pour sa part, l’Institut polonais à Bruxelles avait organisé deux expositions, l’une dédiée à la Bande dessinée ukrainienne représentée par une cinquantaine d'auteurs (scénaristes et dessinateurs) majoritairement contemporains et proposant un travail de très bonne facture parfois en prise directe avec l’actualité. Bande dessinée ukrainienneL’autre exposition dédiée à la Bande dessinée polonaise présentait un large échantillon du travail artistique d'une trentaine d'auteurs/autrices polonais(es).

Dans un genre plus léger, Wauter Mannaert nous offrait un moment de détente avec son exposition Yasmina et la ville comestible.YasmineSon personnage de Yasmina réalisant sous nos yeux de bons petits plats avec des produits régionaux.​​​​

Nous avons eu la chance d'arriver à temps pour une visite guidée de l'exposition 24 ans de bande dessinée espagnole proposée par l'Instituto Cervantes de Bruxelles regroupant le travail d'artistes primés dans le cadre du concours Injuve (Instituto de la Juventud – Institut espagnol de la jeunesse). 24 comicL’exposition présentait le travail des jeunes artistes ayant bénéficié de bourses Injuve depuis 2013 à aujourd'hui avec la particularité que pour chacun était présentée l’œuvre de jeunesse ayant été récompensée et une œuvre actuelle. C’est le commissaire Gerardo Vilches faisant preuve d’une véritable passion contagieuse pour la BD qui commentait la visite, en présence du responsable des affaires culturelles de l'institut, Gonzalo del Puerto y Gil, avec qui j'ai pu échanger mes impressions sur notre passion commune, la bande dessinée.  Instituto cervantes 1​​​​​Enfin, installée dans la grande halle, l’exposition Renée (Pieter de Poortere) montrait diverses illustrations de Bruxelles avec des (super)héros et personnages célèbres et avec René Magritte comme fil conducteur.De poortere

Créabulles a également assisté à la présentation d’une nouvelle version officielle du célèbre jeu Monopoly, spécial Blake et Mortimer. Monopomy blake et mortimerCe Monopoly Blake et Mortimer est une édition officielle de l’éditeur belge Groep 24 sous licence de Hasbro et Dargaud. Groep 24 qui réunit une quinzaine de collaborateurs est déjà à l’origine de plusieurs adaptations du jeu consacrées à différentes villes belges, aux discothèques, au cyclisme ou encore à la série néerlandophone F.C. De Kampioenen. Le Monopoly Blake et Mortimer devrait être commercialisé en 2023 mais peut déjà être précommandé sur le site www.blakeetmortimer.fr. Le coffret sera décoré de la couverture de l’album La marque jaune et le jeu permettra de retrouver tous les personnages de la célèbre série. Les gares y seront remplacées par les différents véhicules de l’univers créé par E.P. Jacobs.Monopoli et sa mascotteL’éditeur Groep 24 a choisi de laisser au public le choix des 22 couvertures d’albums (sur 28) qui figureront sur le plateau du jeu. Pour cela, il faut se rendre sur le site www.blakeetmortimer.fr et y renseigner un formulaire de vote. L’album qui aura reçu le plus de voix se retrouvera sur la place la plus chère du plateau.
L’équipe qui est venue présenter le jeu dans le cadre de la fête de la BD faisait preuve d’un réel enthousiasme et on peut regretter que les organisateurs du festival n’ait pas fait davantage d’efforts sur la communication et la signalétique pour permettre au public présent en nombre d’accéder plus facilement au lieu de cette présentation.
Créabulles leur souhaite une belle réussite mais il ne fait aucun doute que cette thématique BD rencontrera un vif succès auprès du public.

bébé MarsuÀ noter aussi, ce qui constitue un événement dans l’événement, l’anniversaire du Marsupilami qui fête ses 70 ans cette année et qui a eu droit, comme il y a quelques années avec les Schtroumpfs, à une chasse aux œufs pour les enfants ! 
Et non, ce n’est pas Pâques puisque ce ne se sont pas des œufs de poule ou en chocolat mais bien des œufs de Marsupilami.
Œufs d'où sortent des bébés Marsupilami qu’il fallait ensuite aller colorier sur le stand Dupuis.
Il fallait être très rapide car à peine déposés au sol, ils étaient aussi vite ramassés par les enfants, évidemment, mais aussi par les amateurs de BD de tous âges. 
Le BD Comic Strip a donc été l’occasion d’annoncer la grande exposition "Marsupilami - The Houba Show" présentée au Centre Belge de la BD en parallèle avec celle consacrée au héros manga qui fait fureur en ce moment, "Naruto, le ninja phénomène".

Juan Diaz Canales y Jose Luis Munuera Sala et Tripp

Fourquemin Aymond et BolléeMunuera

Le Grand Schtroumpf Boule et bill 1
Séance de dédicacesBD espagnolesDedicaces marc hardy pour son hommage a cauvinIron Man Auteurs présentsSpirou 2
On a donc passé de très bons moments dont certains resterons gravés dans nos mémoires.

FPatrick et SDJuan

Date de dernière mise à jour : 17/09/2022

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